

Bonjour à toutes et à tous,
On y est : le cap des 100 % est franchi 🎉
Grâce à vous, les premiers tests FODMAPs du projet fodLAB auront bien lieu cet été.
Mais l’histoire continue.
Nouvel objectif : 150 %, soit 5200 €
Cela nous permettrait de tester jusqu’à 10 aliments, au lieu de 5.

Chaque palier de 450 € en plus = un aliment supplémentaire analysé.
👉 Il reste quelques jours pour rejoindre l’aventure.
Voici comment les tests vont se dérouler, comment les aliments sont choisis, où va l’argent… et pourquoi votre rôle est si important.
Comment se déroulent les tests ?
Tester un aliment, ce n’est pas juste l’envoyer dans un labo avec un post-it “analysez les FODMAPs !”.
Je dois faire appel à plusieurs laboratoires car :
• Aucun ne teste toutes les familles de FODMAPs (fructose, lactose, GOS, polyols, fructanes…),
• Tous ne couvrent pas tous les types d’aliments (appelées “matrices” comme le pain, les légumes ou les plats cuisinés).
👉 Résultat : plus de coordination, de délais, de frais.
Mais l’objectif est clair : reproduire la méthode de Monash ici en France, avec des labos locaux.
On s’en approche : les machines et les tests sont presque les mêmes.
La vraie différence, c’est que Monash peut analyser presque tous les sucres d’un coup, alors que nous devons les tester famille par famille. C’est ça qui rend le processus plus long et plus coûteux.
Quels aliments seront testés ?
Merci pour toutes vos suggestions !
Deux grandes tendances se dégagent :
• Des légumes bruts (ainsi que les fruits),
• Des produits à base de blé : pain, croissants, biscuits…
Mais le choix final dépendra de nombreux paramètres, on en parle un peu plus bas et nous ferons surtout le point une fois la collecte terminée. Le montant final déterminera beaucoup les arbitrages possibles.
👉 Quelques repères :
• Fructose + glucose : ≈ 60 €
• Fructanes : ≈ 210 €
• Test complet : ≈ 450 €
Où va l’argent ?

Fodmapedia ne garde rien.
Je ne me rémunère pas, et ce projet me prend un temps fou depuis des mois (mais j’adore !).
Vos contributions financent :
• Les analyses en laboratoire,
• La préparation et l’envoi des échantillons,
• Pour le premier palier uniquement : l’aide d’une chercheure en nutrition, pour cadrer la méthode.
Toutes les données seront accessibles à tous, gratuitement
C’est un point essentiel pour moi : ce que la communauté finance doit lui revenir en retour.
J’ai besoin de votre avis
Je dois choisir entre deux approches, et j’aimerais vous entendre.
1. Tester certains aliments partiellement
Par exemple : pour les alcools, ce qui est ressorti des tests de Monash est quand dans 95% des cas, le seul sucre problématique est généralement l’excès de fructose, rarement d’autres.
Mesurer uniquement cela pour des cidres, du Ricard ou des bières serait ainsi simple, et peu cher : 22 € pour cette catégorie d’aliment avec un laboratoire spécialisé que j’ai déniché. Pas de lactose, pas de polyols ni de GOS à craindre, et les fructanes pourraient poser problème à très haute dose… mais cela impliquerait de flécher 200 € sur cette seule famille.
Même logique pour les pains et biscuits : on pourrait ne cibler que les fructanes et GOS (≈ 300 €) et obtenir une réponse très utile.
2. Tester moins d’aliments, mais complètement
Autre option : tout tester, de façon rigoureuse, sur chaque aliment.
Mais ça veut dire tester moins d’aliments, ou tester certains sucres dont la probabilité qu’ils soient problématique soit faible, juste pour “faire propre”.
C’est l’intérêt de l’accompagnement de la chercheuse qui m’assiste : à partir de l’état des connaissances actuelles, en s’appuyant sur d’autres recherches que celles de Monash, on peut avec un niveau de confiance élevé orienter nos recherches en fonction des aliments et des sucres.
Je suis partagé entre efficacité et rigueur.
Dites-moi ce que vous en pensez.
Comment seront définies les portions ?
Monash utilise souvent des portions types, comme “75 gr de chou-fleur”.
Pourquoi ? Parce que 75 gr correspond à la portion standard de légume recommandée par les autorités… australiennes.
De mon côté, les laboratoires vont nous donnent la teneur en % de chaque sucre.
Il est ainsi facile de traduire en portions compatibles avec le protocole Monash, sans prendre de liberté.
Résultat : des infos précises pour savoir jusqu’à quelle quantité un aliment reste faible en FODMAPs, et pas de flou artistique entre deux portions très éloignées.
Est-ce qu’il existe des projets similaires ailleurs ?
Non, pas à ma connaissance.
Même aux États-Unis, rien d’équivalent à ce jour. J’explique dans la vidéo les raisons à cela.
Il existe une autre initiative privée en Australie, FODMAP Friendly, mais c’est très limité.
Et Monash, le leader mondial, le dit lui-même : ils ne peuvent pas tout faire seuls.
C’est là que fodLAB a un rôle à jouer.
En résumé
• Objectif 100 % atteint : les tests démarrent cet été
• Objectif 150 % = 10-12 aliments testés
• Chaque palier de 450 € = 1 aliment testé en plus (en moyenne)
• Données accessibles à tous
• Derniers jours pour participer (25 juin)
• Je vous écrirai pour définir ensemble la liste des aliments testés après la fin de la collecte
Pourquoi contribuer, même modestement ?
• Pour faire avancer une recherche encore trop peu connue,
• Pour rendre nos besoins visibles auprès des chercheurs, industriels et institutions,
• Pour choisir les aliments testés et suivre les coulisses en avant-première,
• Et pour dire, ensemble, que ce sujet compte.
Même un petit don a du poids.
Pas juste pour la somme, mais pour ce qu’il représente : un signal collectif.
👉 La campagne se termine le 25 juin 2025
Participez, partagez, relayez :
Merci à toutes celles et ceux qui rendent ce projet possible 🙏